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BEAUTE ET POESIE

21 janvier 2008

Marlène DIETRICH ... En ce temps là vivaient le roi charmant

marl_ne_DIETRICH

En ce temps-là vivaient le Roi Charmant,
Serpentin-Vert et Florine ma mie,
Et, dans sa tour, pour cent ans endormie,
Dormait encor la Belle-au-Bois-Dormant.

C'était le temps des palais de féerie,
De l'Oiseau bleu, des Pantoufles de vair,
Des vieux récits dans les longs soirs d'hiver :
Moins sots que nous y croyaient, je vous prie.

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21 janvier 2008

Catherine DENEUVE

catherine_DENEUVE

Je suis perdu, vois-tu,
je suis noyé,
inondé d'amour;
je ne sais plus si je vis,
si je mange,
si je respire,
si je parle;
je sais que je t'aime.

21 janvier 2008

Arletty

ARLETTY

Grâce à toi mon coeur
Je vis un tel bonheur
Comblée en tous points
Tu réponds à tous mes besoins

Chacun de tes sourires
Me rappelle comme je suis privilégiée
Que me soit exaucé tous mes désirs
De t'avoir enfin trouvé

C'est à toi que je dois
Tous mes moments de joie
Tu fais battre mon coeur
Et m'enveloppe de ta chaleur

Merci d'être si exceptionnel
D'embellir à chaque jour ma vie
À chaque instant je remercie le ciel
De t'avoir pour mari

Je t'aime si fort
Toi, l'amour de mon coeur
Tu sais que je t'adore
Et plus encore à chaque heure!

21 janvier 2008

Simone SIGNORET

simone_signoret

A chaque souffle de mon être,
à chaque battement de mon coeur,
autant de fois mes pensées,
mon âme se tourne irrésistiblement vers toi.

19 janvier 2008

Hedy LAMARR ... Tête de faune

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Dans la feuillée, écrin vert taché d'or,
Dans la feuillée incertaine et fleurie
De fleurs splendides où le baiser dort,
Vif et crevant l'exquise broderie,

Un faune effaré montre ses deux yeux
Et mord les fleurs rouges de ses dents blanches.
Brunie et sanglante ainsi qu'un vin vieux,
Sa lèvre éclate en rires sous les branches.

Et quand il a fui - tel qu'un écureuil -
Son rire tremble encore à chaque feuille,
Et l'on voit épeuré par un bouvreuil
Le Baiser d'or du Bois, qui se recueille.

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19 janvier 2008

Grace KELLY ... Rimes riches à l'oeil

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L'homme insulté‚ qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l'homme à l'humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n'agis qu'à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu'ils soient de Château-l'Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d'où qu'ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
Ces gens qui se croient des Shakespeares
Ou rois des îles Baléares !
Qui, tels des condors, se soulèvent !
Mieux vaut le moindre engoulevent.
Par le diable, sans être un aigle,
Je vois clair et ne suis pas bigle.
Fi des idiots qui balbutient !
Gloire au savant qui m'entretient !

19 janvier 2008

Gene TIERNEY ... Concordances

Le même triste accent vient toujours des rapides,
Toujours les mêmes flots font le même circuit
En recueillant le rêve et l'espoir dans leurs rides.

Je l'ai senti déjà le vent de cette nuit ;
Il conserva mes paroles et les répète,
Et de naïfs couplets renaissent avec lui.

Un firmament connu resplendit sur ma tête.
Les étoiles de l'an passé sont de retour ;
Le souvenir des temps éclaire la planète.

Mon âme d'autrefois ressuscite à son tour,
Et comme une eau qui part avec d'aimables rides,
Calmée elle reprend son doux rêve d'amour.

Son accent reviendra, triste, dans les rapides.

19 janvier 2008

Ann SOTHERN ... Lune d'été

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... Et sais-tu que toi-même aussi, nocturne reine,
Tu cesseras un jour de briller dans les cieux ?
Tu mourras comme doit mourir la race humaine,
Et l'ombre habitera les airs silencieux.

De toutes tes splendeurs, de tes beautés divines,
De ce rayonnement qui remplissait les airs,
Il ne restera rien qu'un chaos de ruines
Traversant égaré la nuit de l'univers !

19 janvier 2008

Lizabeth SCOTT ... Chant de Suzonne au bain

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De l'époux bien-aimé n'entends-je pas la voix ?
Oui, pareil au chevreuil, le voici, je le vois.
Il reparaît joyeux sur le haut des montagnes,
Bondit sur la colline et passe les campagnes.

O fortifiez-moi ! mêlez des fruits aux fleurs !
Car je languis d'amour et j'ai versé des pleurs.
J'ai cherché dans les nuits, à l'aide de la flamme,
Celui qui fait ma joie et que chérit mon âme.

O ! comment à ma couche est-il donc enlevé !
Je l'ai cherché partout et ne l'ai pas trouvé.
Mon époux est pour moi comme un collier de myrrhe ;
Qu'il dorme sur mon sein, je l'aime et je l'admire.

Il est blanc entre mille et brille le premier ;
Ses cheveux sont pareils aux rameaux du palmier ;
A l'ombre du palmier je me suis reposée,
Et d'un nard précieux ma tête est arrosée.

Je préfère sa bouche aux grappes d'Engaddi,
Qui tempèrent, dans l'or, le soleil de midi.
Qu'à m'entourer d'amour son bras gauche s'apprête,
Et que de sa main droite il soutienne ma tête !

Quand son cœur sur le mien bat dans un doux transport,
Je me meurs, car l'amour est fort comme la mort.
Si mes cheveux sont noirs, moi je suis blanche et belle,
Et jamais à sa voix mon âme n'est rebelle.

Je sais que la sagesse est plus que la beauté,
Je sais que le sourire est plein de vanité,
Je sais la femme forte et veux suivre sa voie !
" Elle a cherché la laine, et le lin, et la soie.

" Ses doigts ingénieux ont travaillé longtemps ;
" Elle partage à tous et l'ouvrage et le temps ;
" Ses fuseaux ont tissu la toile d'Idumée,
" Le passant dans la nuit voit sa lampe allumée.

" Sa main est pleine d'or et s'ouvre à l'indigent ;
" Elle a de la bonté le langage indulgent ;
" Ses fils l'ont dite heureuse et de force douée,
" Ils se sont levés tous, et tous ils l'ont louée.

" Sa bouche sourira lors de son dernier jour. "
Lorsque j'ai dit ces mots, plein d'un nouvel amour,
De ses bras parfumés mon époux m'environne,
Il m'appelle sa sœur, sa gloire et sa couronne.

19 janvier 2008

Marilyn MONROE ... A Julie

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On me demande, par les rues,
Pourquoi je vais bayant aux grues,
Fumant mon cigare au soleil,
A quoi se passe ma jeunesse,
Et depuis trois ans de paresse
Ce qu'ont fait mes nuits sans sommeil.

Donne-moi tes lèvres, Julie ;
Les folles nuits qui t'ont pâlie
Ont séché leur corail luisant.
Parfume-les de ton haleine ;
Donne-les-moi, mon Africaine,
Tes belles lèvres de pur sang.

Mon imprimeur crie à tue-tête
Que sa machine est toujours prête,
Et que la mienne n'en peut mais.
D'honnêtes gens, qu'un club admire,
N'ont pas dédaigné de prédire
Que je n'en reviendrai jamais.

Julie, as-tu du vin d'Espagne ?
Hier, nous battions la campagne ;
Va donc voir s'il en reste encor.
Ta bouche est brûlante, Julie ;
Inventons donc quelque folie
Qui nous perde l'âme et le corps.

On dit que ma gourme me rentre,
Que je n'ai plus rien dans le ventre,
Que je suis vide à faire peur ;
Je crois, si j'en valais la peine,
Qu'on m'enverrait à Sainte-Hélène,
Avec un cancer dans le coeur.

Allons, Julie, il faut t'attendre
A me voir quelque jour en cendre,
Comme Hercule sur son rocher.
Puisque c'est par toi que j'expire,
Ouvre ta robe, Déjanire,
Que je monte sur mon bûcher.

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